Mes parents fêtaient le 20/12/23 leurs noces de #zibeline, l’occasion pour moi d’en dire plus sur ce petit carnivore de la famille des mustélidés.

On raconte que c’est pour sa fourrure que les Tsars ont entrepris de coloniser la Sibérie.

Il faut dire que déjà au Moyen-âge il s’agissait d’une marchandise de choix : les commerçants scandinaves ont ainsi fondé la ville de Novgorod (dont le nom signifie « nouvelle ville » et où ils avaient un quartier réservé : Petershof), pour alimenter la Hanse de cette fourrure.

C’était un cadeau royal.

Charles VIII en acheta 2563 peaux (l’animal est petit) pour la dame à… l’Hermine, Anne de Bretagne, tandis que le sultan Ibrahim Ier, régnant sur la Sublime Porte, en recouvrait les murs de son palais.

Même en 1952, le Petit Père des Peuples, le sanguinaire Staline, utilisa la peau du mustélidé comme cadeau diplomatique : il en envoya assez à l’Impératrice Soraya d’Iran pour qu’elle s’en fasse un manteau.

Il faut croire cependant que Joseph Djougatchvili n’avait pas le compas dans l’œil ou alors qu’il avait confondu la Zibeline et le renard argenté, car l’impératrice ne put s’en faire qu’une courte veste.

Aujourd’hui encore, la Zibeline, portée par une mode incompréhensible, génère des revenus confortables à l’état russe qui interdit l’exportation d’animaux vivants, et mêmes d’ovules fécondés. Moi je dis qu’il y a là matière à affaire d’espionnage.

Je vous laisse deviner en quelle année mes parents se sont mariés, je vous dis juste que c’était sous la neige, au Québec, et que la robe de ma maman était… une jupe courte. Brrrrr.
Et elle ne portait pas de Zibeline !

Bien entendu, vous trouverez la solution à cette énigme dans mon ouvrage « Noces de Quoi ? », vous commencez à connaitre 😄.

Image : blason de la ville sibérienne d’Irkoutsk, dont j’ai appris l’existence en lisant Michel Strogoff, de Jules Verne, dont Redpaln Astolfi a réalisé une très belle représentation.

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