Un casque de stormtrooper lors d’une convention de fans, en 2014. (Cosplay) – Nehrams2020 – Wikipedia Commons

Il y a 250 ans, le 22/12/1773, décédait Georges Frédéric Strass, qui fait partie de ces personnes dont le patronyme est entré dans le langage courant.

C’était un joaillier Strasbourgeois, né dans la ville voisine de Wolfisheim (prononcer « volfissaïm ») en 1701. En 1746, il eut l’idée de confectionner des bijoux à bas prix.

Or, pour imiter les pierres précieuses, il faut trouver la bonne matière qui reflète bien la lumière. Dans l’Est de la France, on connaissait déjà le travail du cristal. Et notre M. Strass va perfectionner cet art, en jouant sur le mélange entre la silice et l’oxyde de plomb, celui qui va donner au strass son indice de réfraction proche de celui du diamant. Dans le cristal, la part d’oxyde de plomb est d’au moins 24%. Dans le strass, cette proportion peut dépasser les 50%.

On connait la suite. Si certaines créations valent presque aussi cher que de « vrais » bijoux (entendez avec de véritables pierres précieuses), le fait est que le strass a démocratisé le brillant.

Aujourd’hui, le strass est la marque de fabrique de grandes maisons comme #Swarovski.

Détail amusant, en Alsace, le petit surnom de Strasbourg est « Strass ». Rien à voir avec notre joaillier, mais c’est bien un apocope, qui rappelle que la capitale alsacienne est la « ville des routes ».

Le #cristal célèbre les 15 ans de mariage. Le #plomb, qui est nécessaire à sa fabrication, les 14 ans, tandis que la #silice célèbre elle les 77 ans. Quant au #diamant qu’on a ainsi cherché à imiter, on le fêtera au bout de 60 ans d’union.

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