triptyque en ivoire au musée municipal d’Yvetot – XXème siècle – Jean-Pierre 37 – Wikipedia Commons

Evidemment non, pourtant on y trouve au moins deux musées consacrés tout ou partie au travail de l’#ivoire : à Yvetot (photo) et à Dieppe.

Rappelons que l’ivoire provient des dents de certains animaux. SI l’on connait avant tout celui des éléphants, d’autres mammifères fournissent également (à leur corps défendant !) cette matière précieuse et toujours recherchée : le morse, le narval, le cachalot, l’hippopotame ou encore… le mammouth (qui fut logiquement l’un des premiers ivoires travaillés par notre espèce).

Rien de tout cela en Normandie, donc, mais on sait que les Normands furent de grands navigateurs (après tout certains descendent des Vikings), et de grands commerçants, et le port de Dieppe eut longtemps des contacts privilégiés avec l’Afrique, source principale d’Ivoire durant les temps modernes et jusqu’au siècle dernier. Cela alimenta donc tout un artisanat autour de cette matière si particulière.

Ce ne fut qu’en 1989 que le commerce de l’ivoire devint illégal (ce qui ne le stoppa malheureusement pas).

Mis à part la moralité de tout cela, force est de reconnaitre que cette matière se prête admirablement à la sculpture, et quand elle est mise entre les mais d’artistes de talent, cela peut donner de très belles choses.

À découvrir en Seine-Maritime !

L’ivoire célèbre les 62 ans de mariage dans le folklore français. Son histoire (quelque peu tragique) est contée dans mon ouvrage « Noces de Quoi ? »

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