
S’il est une cause que j’ai appris à soutenir l’année passée, c’est celle portée par l’association Règles élémentaires
Ce collectif porte la lutte contre une réalité : la précarité menstruelle.
Qu’est ce que c’est ?
C’est le fait que des millions de jeunes filles et de femmes ressentent de la gène lors de leurs règles parce qu’elles ne peuvent pas se procurer en quantité et en qualité suffisante des protections menstruelles. Cela a donc un impact non négligeable sur leurs études, leur travail, leur vie en général.
Même en France.
Car la protection menstruelle a un coût qui est loin d’être négligeable. Or, tout le monde n’a pas les moyens d’assurer ce coût.
Et quand les protections manquent, on se débrouille avec ce qu’on a, ce qui n’est pas confortable et qui peut aussi s’avérer dangereux, puisqu’il faut changer ces protections régulièrement pour ne pas être exposée à un choc toxique.
Et puis certaines protections bas de gamme contiennent des produits agressifs pour une zone du corps fragile.
Pourquoi avoir choisi ce visuel ?
Et bien parce qu’Alexandre Dumas, dans son œuvre, avait imaginé le personnage de Marguerite Gautier (qui a un prénom de fleur), demi-mondaine qui portait sur elle des camélias de couleur différente selon qu’elle avait ou non ses règles (ce que dans la logique de ce milieu on appelle « disponible ou non pour ses amants », n’oublions pas qu’il s’agit de prostitution). Donc des camélias blancs ou rouges selon la période.
Et je me dis qu’au delà de l’aspect sordide du cadre de la prostitution, il y avait là une certaine audace d’exposer au grand jour ce qui est aujourd’hui tellement tabou que l’association en question doit réaliser également l’éducation aux règles dans certaines écoles.
Car tout le monde est concerné : que l’on soit garçon ou fille.
Comme le Camélia célèbre les 51 ans de mariage, il avait forcément une place dans mon ouvrage, mais je voulais associer ce post à une cause qui vaut d’être mise à l’avant.




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