
C’est Pline l’Ancien qui nous rapporte dans le Livre XVI de son « Histoire Naturelle » que les druides Gaulois coupaient le gui du chêne rouvre à l’aide d’une serpe d’or.
Le gui est une plante parasite qui pousse sur plusieurs espèces d’arbres et que l’hiver rend beaucoup plus visible puisqu’il reste toujours vert quand ses hôtes bien involontaires ont perdu leur feuillage.
Or, il est rare sur le chêne rouvre, ce qui lui confère un intérêt certain. Les gaulois lui prêtaient donc des propriétés médicinales, voire magiques.
Quant à l’utilisation de la serpe d’or, il est curieux d’utiliser un tel outil, étant donné que ce métal, très ductile, n’est pas idéal pour forger des lames, et il est très difficile de briser un objet en or. Mais la symbolique est puissante.
Aujourd’hui encore, l’or et le chêne sont des symboles de quasi-éternité. Ils ont d’ailleurs une place de choix dans le folklore du mariage, car ils célèbrent respectivement les 50 et 80 ans de mariage.
PS : ma fille a découvert récemment le films « Spartacus » et j’étais fier qu’elle reconnaisse Charles Laughton qu’elle avait vu portraituré par Uderzo dans « la Serpe d’Or » 😉



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