C’est souvent le match qui se joue entre ces grands musées des figures de cire.

Ces deux monuments datent du XIXème siècle, avec une antériorité de Marie Tussaud, qui créa son musée à Londres en 1835, ayant fui la France révolutionnaire. Jules Grévin, quant à lui, ouvrit son établissement à Paris en 1882.

Mais tout cela repose sur une certaine tradition des portraits de cire. L’un des plus saisissants est celui du roi Louis XIV réalisé par Antoine Benoist vers 1705.

A cette date, le roi est agé d’environ 65 ans, et c’est ainsi que le portrait le montre, grâce à la formidable capacité de la cire d’être malléable : âgé, marqué par les maladies.

Rappelons nous qu’il a eu son lot de problèmes de santé : la variole, une fistule anale (qui valut la composition du « God Save The King », mais cela est une autre histoire), des abcès dentaires…

Ce portrait de cire est conservé au Musée du Château de Versailles, et est une œuvre véritablement composite : de la cire d’abeille, du verre pour les yeux, des cheveux pour la perruque (qui ont été décolorés au fil du temps par la lumière) et du velours pour le vêtement.

Une réponse à « Grévin ou Mme Tussaud ? »

  1. 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗶𝗻𝗳𝗶𝗻𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁

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